- 22/07/2008. Nos difficultés avec certaines municipalités

 

Il est très intéressant de voir comme certaines villes nous refusent toute aide, de la façon la plus indécente. A la Ferté-Alais, « ce genre d’événement ne passe pas par chez nous ». D’autres nous l’ont peut-être refusée pour les mêmes raisons, mais en y mettant les gants, prétextant une impossibilité matérielle, d’autres événements concomitants, etc.

 

D’autres ont eu le culot de nous prévenir une semaine avant notre arrivée, ou même la veille (!!) que nous n’étions plus les bienvenus chez eux.

Bien évidemment, nous n’en avons pas tenu compte et avons informé le maire que face à une telle attitude inqualifiable de leur part, nous serions contraints de dormir devant la mairie ou sur la place du village, et que les journalistes allaient être à la fête! Bien évidemment, ces maires se sont empressés de nous trouver un terrain en ravalant leurs réticences.

 

Nous ne sommes pas des vagabonds qui peuvent dormir n’importe où au bord des routes, mais une grosse organisation qui ne peut improviser au dernier moment un hébergement pour les participants à la Croisade.
Bien sûr, il n’est pas surprenant de constater que certains maires de ces villes sont des médecins ou ont des médecins comme adjoints…
Il y a décidément beaucoup de maires médecins en France !

Tout cela est très révélateur du fossé qui se creuse entre d’une part une frange croissante du corps médical qui s’intéresse et se forme aux médecines naturelles afin de les intégrer en complément de la médecine officielle conventionnelle, et d’autre part, l’establishment omnipotent de l’Ordre des médecins qui dicte sa loi, accroché à des dogmes archaïques qui ont depuis longtemps prouvé leur dangerosité.

 

Il faut nous débarrasser au plus vite de cette institution d’un autre âge que François Mitterand avait qualifiée d’« offense à la démocratie » et libérer la santé de l'oppression intolérable qu'elle exerce sur tout un pays.

L’Ordre des médecins a fait main-basse sur la santé, tout comme les religions ont longtemps fait main-basse sur la spiritualité. Reprenons la responsabilité de nos actes, de nos choix, et de la gestion de notre santé ! Rendons au peuple son autonomie et sa liberté !

 

Seul le peuple est souverain. Nous avons assez abdiqué notre libre-arbitre, assez subi l’emprise de certaines catégories sociales qui ont depuis longtemps dicté la loi et les règles, le plus souvent avec arrogance.
L’accès à Internet, la formidable facilité que l’on a aujourd’hui à s’informer, à lire, à faire des recherches, à participer à toutes sortes de stages et séminaires, contribue à l’éducation générale, en particulier en matière de santé.

Les médecins devront devenir des conseillers, des éducateurs de santé, et être aux côtés des malades, les accompagner pour prendre ensemble les choix thérapeutiques qui leur conviennent, quelles que soient les motivations et la démarche personnelle du patient. C’est toujours le patient qui a raison, en vertu du sacro-saint principe du libre-arbitre et de la liberté individuelle.
Nous en avons assez de cette médecine arrogante qui impose ses décisions, et traite trop souvent le patient comme un objet de consommation.

Encore une fois, je ne parle pas de LA médecine, mais d’une partie du corps médical, qui bien qu’en voie de disparition, est toujours importante et s’accroche encore très fort à ses prérogatives et à son statut d’un autre âge.

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